mardi 27 octobre 2009

La Courgerie garnit nos assiettes




Pascale Coutu (deuxième photo) s’est lancée dans la culture des courges il y a dix ans et elle commercialise le fruit de son labeur depuis six ans. Après le début de la récolte au mois d'août et jusqu'à l'Halloween, elle s’offre le plaisir de rencontrer sa clientèle, 7 jours sur 7, directement à sa ferme, située à Sainte-Élisabeth dans Lanaudière, non loin de Joliette. Cette année, La Courgerie est ouverte au public jusqu’au 2 novembre. Et Pascale vous y attend pour partager sa passion!

On y pratique l’autocueillette dans le champ : avec des enfants en période d’Halloween, c’est le bonheur! Bon, la plupart des courges ne sont déjà plus sur plants à ce temps-ci de l'année, mais le décor en vaut le détour. On y achète surtout plein de courges musquées, de courges spaghetti et de citrouilles pour cuisiner. Pascale Coutu explique à quel point il est simple de les apprêter. En purée, en potage, en biscuits et en gateaux, la courge est pleine de surprises et de vitamines. Dans les gâteaux, on remplace l'huile par la chair de ce légume. Et ces petites merveilles de toutes les couleurs se conservent à la maison jusqu’à décembre, voire mars. La Courgerie confectionne aussi des petits pots qui font de parfaits cadeaux : relish, citrouille marinée et cornichons à l’aneth entre autres.

Pascale Coutu vendra bientôt ses produits sur Internet à travers le Canada, d'abord en français pour se donner le temps de fournir à la demande de plus en plus importante. Elle craint d'ailleurs d'emporter trop de succès auprès de la clientèle anglophone qui associe depuis longtemps les cucurbitacées (!!) à la nutrition au quotidien. Et si on s'y mettait...

Recettes variées sur le site : www.lacourgerie.com

lundi 26 octobre 2009

Retrouvailles avec La Linea


Enfant, j'adorais regarder les bonhommes à la télé. Pas très original, je sais. Mais un de ceux que j'aimais le plus, c'était Balou Balou. Du moins, c'est le nom que mon père et moi avions donné à ce très court dessin animé qui passait entre deux émissions sur la chaîne de Radio-Canada, à des heures différentes (me semble-t-il), et qui nous prenait toujours par surprise. Mon père m'appelait : Julie, c'est Balou Balou, vite! On ne comprenait pas les dialogues, mais on riait à gorge déployée durant toutes les secondes que durait ce petit bijou d'animation. Je me suis longtemps demandée comment retrouver ce dessin animé sur Youtube sans en connaître le nom...

Eurêka, alleluia, je viens enfin de retracer ce bonhomme en discutant avec une réalisatrice de courts métrages d'animation québécoise, Francine Desbiens, qui a d'ailleurs connu le créateur. Et il s'agit (ta-dam!) de La Linea d'Osvaldo Cavandoli. La Linea, c'est l'histoire d'un personnage simplement esquissé marchant sur une ligne, qui crie constamment après son dessinateur pour que celui-ci lui donne ce qu'il désire. Irrésistible! Et il en existe pas loin de 100 épisodes. La Linea, mon idole de jeunesse, enfin, je t'ai retrouvée! Ou devrais-je dire Balou Balou!

jeudi 22 octobre 2009

Court séjour à Ottawa




Un court séjour à Ottawa par beau temps, ça réconcilie avec sa capitale. Voici mon menu d'activités idéal, à déguster avec de bonnes chaussures aux pieds.
Le matin, on prend un café et une viennoiserie au Planet Coffee, ambiance jeune et relax, près du Marché By.
Après une balade et quelques courses au Marché By, on s'arrête pour luncher au Palais Impérial Restaurant pour goûter leurs délicieux dim sum. En après-midi, cap vers le Musée des Beaux-Arts, édifice surprenant d'élégance. En sortant du musée, on fait quelques pas sur le pont interprovincial Alexandria, sur lequel on croise des cyclistes et des coureurs : on se croirait presque sur le pont de Brooklyn. À cet endroit, la vue sur le Parlement qui domine la Rivière des Outaouais est imprenable, surtout à l'heure du couchant. Si on a du temps, on traverse le pont pour atteindre, tout près, le Musée canadien des civilisations, situé au Québec.
Pour le happy hour, de 16h à 19h, on revient sur nos pas et on se rend au chic Metropolitain Brasserie Restaurant, à deux pas du Château Laurier. À cette heure, on mange des huîtres à 1 dollar chacune. Pour la dernière bière de la soirée, on retourne au Marché By et on opte pour une virée Chez Lucien ou pour un des nombreux pub de la ville, comme le Highlander Pub sur la rue Rideau.
Une fringale après la fermeture des restos? Les shawarmas (shish taouks) de la rue Rideau vous combleront. Le lendemain, on vise une belle balade aux abords du Canal Rideau.
Suggestion d'hôtel : l'Indigo. Confortable, coquet et sans tapis.

vendredi 16 octobre 2009

Ottawa by day by night











Je profite d'un court séjour dans la capitale nationale, à l'occasion du Festival international d'animation d'Ottawa, pour tenter de saisir la ville qui, ma foi, se laisse faire...

jeudi 8 octobre 2009

Green Café au Marché Central


Trouver un bon restaurant au Marché central à Montréal n'est pas facile. Entre la restauration rapide et le shish taouk qui donne une haleine... aillée, les choix ne sont pas légion. Avec sa déco lumineuse et colorée, le Green Café, attenant au Mountain Equipment Coop, ravit les sens et la panse. On y déguste des sandwiches délicieux sur pain varié (aux olives ou aux canneberges, par exemple), servis avec une petite salade ou encore des soupes aux légumes audacieusement assaisonnées, des jus de fruits frais, des brownies et autres desserts. Le tout, goûteux et raffiné.
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La succursale de la rue Viger a remporté en 2006 le Grand Prix Créativité Montréal pour son design (catégorie commerce; sous-catégorie : café). Chaise pliante a hâte d'aller l'essayer...

Green Café
8989, boul. de l'Acadie (adjacent au Mountain Equipment Coop)
Montréal, Québec
514-824-9998
&
443, ave Viger Ouest
Montréal, Québec
514-868-0498

samedi 3 octobre 2009

Rire au TNM

Rire au théâtre, c'est rare. Dans Beaucoup de bruit pour rien, une comédie de Shakespeare montée par René Richard Cyr et jouée au TNM à Montréal du 29 septembre au 24 octobre, les joutes verbales sont tantôt assassines, tantôt coquines et les revirements sont parfois quasi-tragiques, mais souvent comiques. Les comédiens Macha Limonchik, David Savard et Maxim Gaudette offrent un jeu tout en nuances et très physique. L'action se déroule dans un verger que les acteurs transforment au gré des saisons, en accrochant aux arbres, entre les scènes, des feuilles, des fleurs ou des pommes et en disposant, çà et là, des animaux empaillés. Rafraîchissante, la mise en scène de Beaucoup de bruit pour rien, comédie romantique théâtrale, se prend bien en ce début d'automne.