jeudi 27 août 2009

15 X 35 Sottolichio


Le peintre montréalais Rafaël Sottolichio passe sa vie en l'air ces temps-ci. Choisi par l'organisme MU pour réaliser une grande murale extérieure de 15 X 35 pieds pour les 100 ans du Centre Patro Le Prévost, il a 6 semaines pour étendre ses 10 gallons de peinture au latex sur la façade nord du Patro, au coin des rues Everett et Christophe-Colomb.
À dominante de bleu, l'oeuvre originale qu'a imaginée Sottolichio représente le « carrefour des rencontres » et les personnages centraux évoquent l'amitié. Certaines silhouettes seront transparentes pour laisser voir la brique de l'édifice et ainsi faire un lien entre le bâtiment, l'institution et les gens du quartier qui bénéficient des activités offertes par le centre depuis le début du siècle dernier. Pour voir le peintre à l'oeuvre, il suffit de se pointer par jour de beau temps, préférablement avant le 12 septembre 2009.
Après cette date, Rafaël Sottolichio filera vers Chicoutimi où, pendant 3 semaines, il animera des ateliers auprès des étudiants de la maîtrise en arts visuels en tant que professeur invité à l'Université du Québec à Chicoutimi.
Né au Chili, Rafaël vit au Québec depuis l'âge de 2 ans et onze mois. Il est parmi les rares peintres québécois à bien vivre de son pinceau, qu'il manie professionnellement depuis 15 ans. L'un de ses souhaits est de réussir à encourager les Québécois, les jeunes en particulier, à fréquenter les expositions en arts visuels, à acheter les toiles qui leur plaisent quand ils peuvent se le permettre et à voir cette activité comme un investissement.
Une autre murale signée Rafaël Sottolichio illumine l'un des murs intérieurs du centre Père Marquette à Montréal. Par ailleurs, ses toiles sont disponibles à la Galerie Orange.

2 commentaires:

  1. C'est gros comme graffiti. Ça va occuper les cols bleus quelques heures.
    Qui est-ce qui va payer encore?

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  2. Cher Éric S., c'est de l'art mural. Il y en a aussi, en France, d'où tu viens. Il y a bien sûr beaucoup de graffitis aussi là-bas. Mais il y a belle lurette que les cols bleus ont appris à faire la différence entre les deux. Heureusement pour eux... Sans rancune!

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